Sensibiliser à l'alcool c'est plus qu'imaginer quelques nouvelles petites règles

Jeudi 14 juin 2018 —

Le 11 juin, une série de nouvelles directives en matière de consommation d'alcool ont été publiées par le Conseil Supérieur de la Santé. Ainsi, le nombre maximum d'unités est passé de 2 à 4 verres par jour à 10 verres par semaine. FEBED plaide pour le bon sens !

La politique doit mettre l'accent sur une sensibilisation du consommateur aux dangers de l'abus d'alcool. Mais laissez-nous s'il vous plait encore la possibilité de déguster une bonne bière fraiche ou un délicieux verre de vin.

Selon FEBED, les recommandations du Conseil Supérieur de la Santé vont trop loin. Par exemple, la recommandation de prévoir de l'eau gratuite au restaurant. Les Fédérations horeca rappellent, à juste titre, que rien n'est gratuit. L'eau du robinet non plus. Parallèlement, FEBED signale que pour le consommateur il faut indiquer clairement si l'eau qui lui est servie est, ou non, de l'eau du robinet. Pour FEBED, le consommateur doit avoir le choix entre l'eau en bouteille et l'eau du robinet et les deux doivent être mentionnées clairement sur la carte.

Une augmentation des taxes et accises est, pour FEBED, absolument inacceptable. Ces dernières années, diverses augmentations des accises ont eu pour conséquence qu'une part sensible des achats se fait aujourd'hui dans les pays voisins. Cela ne peut absolument pas être l'objectif. FEBED demande que les autorités fassent une évaluation de leur politique en matière d'accises sur les boissons, et tiennent compte de la position concurrentielle des distributeurs en boissons belges par rapport aux pays voisins. L'objectif ne peut pas être de faire disparaitre du marché la petite économie ouverte que nous sommes, par des augmentations d'accises qui arrivent les unes après les autres.

L’interdiction totale envisagée de toute publicité va beaucoup trop loin aussi. Nombre d'évènements ne peuvent survivre que grâce à l'appui de la publicité et du sponsoring. Bien évidemment, il y a aussi une responsabilité des producteurs de faire leur publicité de façon responsable, mais alors il faut se concerter avec le secteur et non contre le secteur.