Le gouvernement a décidé, durant cette législature, d'augmenter les accises sur les boissons alcoolisées et les boissons rafraichissantes. Cette décision était, selon lui, nécessaire dans le cadre de la politique santé et pour générer des recettes supplémentaires. Il apparait à présent officiellement qu'il y a eu une baisse des recettes d'accises.
Sur base des chiffres publiés par le SPF Finances, il apparait que les recettes provenant des accises sur l'alcool sont passées de 323 milliards d'euros en 2016 à 319,5 milliards en 2017, soit une baisse de 1,10%.
Les accises constituent une matière sensible pour les producteurs et les distributeurs de boissons. Certainement parce que la Belgique est un très petit pays et la distance qui sépare les consommateurs belges des grandes surfaces ou commerces de boissons des pays voisins est très réduite. Il est donc facile pour la population belge de compenser les augmentations d'accises en allant faire ses achats à l'étranger. Le mouvement inverse, où des Néerlandais, Français ou Allemands viennent acheter leurs boissons en Belgique n'est pas du tout intéressant.
FEBED demande que les autorités évaluent le politique en matière d'accises et tiennent compte de la position concurrentielle de nos distributeurs en boissons par rapport aux pays voisins. L'objectif ne peut être d'éliminer la petite économie ouverte que nous sommes par des augmentations d'accises successives.
