Grève du secteur public 27 février 2018

Vendredi 23 février 2018 —

Le syndicat socialiste des services publics CGSP appelle à la grève le 27 février prochain en réaction aux plans de réforme des métiers lourds. Les transports en commun, notamment, seront perturbés. Quelles sont les conséquences pour votre entreprise ?

Certains de vos collaborateurs n’arriveront peut-être pas ou arriveront en retard au travail. Dans ce cas, êtes-vous obligé de leur payer un salaire journalier (garanti) pour les heures non prestées ? Votre collaborateur ne peut prétendre à un salaire pour les heures non prestées que lorsque la cause du retard ou de son absence est survenue sur le chemin du travail et est indépendante de sa volonté. Lorsque ces conditions sont remplies, vous êtes tenu, en tant qu’employeur, de payer un salaire journalier garanti. Tel est le cas, par exemple, d’une grève spontanée.

La grève du 27 février a été annoncée suffisamment à l’avance dans les médias nationaux. Les collaborateurs qui arriveront en retard ou n’arriveront pas sur leur lieu de travail en raison de cette grève annoncée, n’auront dès lors pas droit au salaire journalier garanti. En effet, ils auront eu suffisamment de temps pour s’organiser au préalable (changement d’itinéraire, autre moyen de transport…).

En tant qu'employeur, vous pouvez prendre des mesures afin de limiter l’impact de la grève. Vous pouvez, par exemple, octroyer à vos collaborateurs un jour d’absence (congé ou prise d’un repos compensatoire) ou consentir à un jour de télétravail.

Cette information est communiquée via notre collaboration avec le Groupe ADMB (www.admb.be)