Drink Factory à Mons, interview de Brigitte Fourez

Vendredi 16 juin 2017 —

À l'occasion de l'ouverture de son nouveau drinkcenter, à Mons, le 1er mars dernier, Brigitte Fourez nous a accordé une interview dont vous trouverez la synthèse ci-dessous.

Madame Fourez, comment s’est passée l’ouverture du nouveau Drinkcenter?

« Nous avons eu un monde de fou les deux premiers jours d’ouverture, le vendredi et le samedi. Les gens étaient curieux de découvrir le nouveau drinks, et sont venus en masse pour faire leurs achats. Depuis quelques jours, nous sommes revenus à un rythme normal. »

L’une des grandes nouveautés dévoilées lors de la soirée d’ouverture, ce sont les tablettes digitales mises à disposition des clients qui visitent le drinkcenter ? Comment cette nouveauté a-t-elle été reçue par les clients ?

« La réaction de la clientèle a été très positive, en particulier chez les amateurs de spécialités. L’application donne accès à la carte d’identité des produits et permet d’accompagner le client dans son choix. Elle contient en ce moment 65 produits, principalement des bières spéciales, le but étant bien entendu de l’étendre à toute la gamme dans un futur proche. Le personnel du magasin a suivi deux formations sur les alcools, et utilise aujourd’hui la tablette pour conseiller au mieux la clientèle. »

D’autres innovations sont-elles prévues ?

« Très certainement ! Mais elles restent secrètes pour le moment ».

Quels sont les défis auxquels vous faites face actuellement ?

« La communication, surtout, est à ce jour un enjeu crucial. Je fais par exemple référence aux médias sociaux, sur lesquels nous devons absolument être présents au jour d’aujourd’hui. Pour cela, je me repose sur les plus jeunes de l’entreprise, notamment mes fils, qui sont bien plus calés que moi dans le domaine. Toutefois, les canaux « classiques », comme les folders papiers, ne peuvent pas encore être abandonnés pour autant ! »

« Nous disposons en outre d’un système de fidélisation des clients, pour lesquels nous avons fait appel aux services de la société Freedelity. Le but est à terme de lier la carte d’identité du client à son ticket de caisse lors de ses achats, ce qui nous permet par la suite de lui adresser des communications ciblées en fonction de ses choix. Lorsque nous organiserons par exemple une dégustation, nous pourrons cibler les invitations en fonction des préférences d’achat du client. Seulement une fois cela réalisé, nous pourrons tout doucement sortir des canaux dits classiques, sur papier ».

D’autres défis ?

« Notre autre grand défi est actuellement d’ordre logistique. Avec l’ouverture du nouvel entrepôt, nous passons d’une superficie de 600 à 2000m², ce qui représente une grande adaptation. Nous allons mettre les bouchées doubles pour être prêts en vue de la Ducasse annuelle. »

En ce qui concerne le rôle de FeBeD dans l’accompagnement des négociants, quelles sont vos attentes pour le futur ?

« J’attends de notre fédération professionnelle qu’elle accompagne de plus en plus les négociants dans le mouvement de diversification et de modernisation, qui est l’un des enjeux incontournables pour notre métier. Ainsi, il est incontestable que les drinkcenters représentent l’avenir, mais il s’agit d’un métier à part entière, qui ne s’improvise pas. FeBeD doit aider les négociants à s’inscrire dans cette logique, en élargissant son offre de formations et d’information, notamment lors d’initiatives comme le Drinkcenter Happening. Informer les membres sur les systèmes de fidélisation, tels que celui que nous utilisons, ou les moyens de payement électroniques, peut aller dans ce sens. L’objectif pour le distributeur en boissons est d’être plus qualitatif et de mettre le paquet afin de se démarquer ! »

« Pour le reste, nous sommes satisfaits de voir que de plus en plus de jeunes s’impliquent dans notre fédération. L’engagement d’un jeune directeur va également dans le sens d’un rajeunissement, qui selon nous s’avérait nécessaire ».